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[NOUVELLE 40K] Chronique d'un tireur solitaire

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Message par Garett Zharrgrund Ven 17 Aoû 2012 - 14:57

Chronique d'un tireur d'élite impérial lors de la croisade du golfe de Damoclès, en plusieurs épisodes.



I Approche

On ne m’appelle pas, on me murmure, mon nom a perdu sa
signification et je n’existe plus pour mieux disparaître. J’enjambe un tas de
gravats dans les restes d’un dortoir depuis longtemps abandonné. Les lits sont
renversés dans tous les sens, des flaques de sang séché jonchent le sol comme
autant d’avertissement.


J’ai perdu mon identité et je n’ai plus d’existence, je ne
suis plus que forme parmi les formes, je suis homme et pourtant je deviens
ombre, je deviens mon ombre, je n’ai plus de consistance, je m’évanouis dans l’aube
naissante. Un balcon, il donne un bon spot pour un tir de précision de couverture
mais il est trop exposé, un tir et je serais découvert, il faut que je continu.
La ruche est déserte depuis déjà plusieurs jours, les forces de défense
planétaires avaient tenu autant de temps qu’elles pouvaient accorder à la
population pour fuir vers les lignes impériales, Ils étaient bien trop
nombreux.


Perdre de la consistance ne suffit pas, il faut que je m’efface.
Si le mur avait des yeux, il devrait me confondre avec sa propre existence, il
faut que je disparaisse. Des bruits, c’est léger mais je les entends, des
sifflements long et continu, un balcon à moitié en ruine, là en bas ! Des
vaisseaux tau attendaient devant une fontaine en ruine, juste en face d’une
cathédrale en ruine, je suis en hauteur mais pas encore assez, il faut que je
monte encore.





On m’a envoyé pour tuer, ce qu’il a fait ne n’importe pas,
ce qu’il pourrait faire est le cadet de mes soucis, je suis venu prendre une
vie et elle sera libérée avant midi. Je me mis à fixer les édifices, j’étais
dans le bloc d’habitation Sud et comme par hasard la cathédrale était de l’autre
côté, je murmurai sans réel conviction : qu’Il ne me facilitait pas la
tâche. J’avisai une ancienne position anti aérienne sur le bloc d’habitation
Ouest, c’était le meilleur poste de tir alternatif. Je fis mentalement le
parcours : j’allais devoir passer par la route, soit deux centaines de
mètres où étaient orientés au moins autant d’armes capables de me tirer dans ma
gueule d’amour. Que ?


Je me recroquevillais en une fraction de seconde sur moi-même,
recouvrant la totalité de mon corps de la caméléonine qu’on m’avait donné. Deux
guerriers de feu entrer dans pièce et sembler chercher quelque chose sans
grande convictions. Ils dérangent quelques meubles mais s’en tiennent là. L’un
d’eux se dirige vers le balcon et semble admirer le paysage. Je n’existe pas,
mon souffle ne fais qu’un avec les vents acide de la ruche, mes muscles sont
détendu et mon corps ne fait qu’un avec le ferobéton. Le xéno se retourne et
semble parler avec son binôme, je le sens mais je n’entends rien à cause de
leur armure complète bizarre. Mon cœur s’emballe, son espèce de sabot c’est
posé à quelque centimètre de mon nez, je reprends le contrôle rapidement, je ne
peux pas faillir maintenant.


Les xénos partent enfin, je décide de passer par les balcons
en profitant de ma ceinture anti gravité, emprunté pour une durée indéterminée
à un elyséen un peu ivre, qui risquerait d’avoir une mauvaise surprise à son
prochain saut, enfin bref. Je me retirais de ma position fœtale et avisait le
premier balcon, douze mètre à droite, accessible par une corniche.





« Allé mon gros, me fis je. T’es pas venu pour craquer
à dix minutes d’appuyer sur la gâchette. Aller on y va, alors d’abords activer
ce bidule techno-quejycomprendsrienetquecamevacommeca, voilà… on dirais que ca
marche… Alors, d’abords le rebord et maintenant la cornich… merdeuh !! »


Je dois sauter vers les étages inférieurs, des décharges à
plasma fusent vers moi, les xénos m’ont repérés et m’aligne comme une vulgaire
cible d’entrainement. Je chute d’une bonne quinzaine de mètre avant qu’un
balcon ne m’intercepte et que je me jette dans le bloc d’habitation. Il est
temps que je fasse un petit peu de ménage, je sors mon fusil à aiguille et
pointe ma tête hors de l’habitation, personne dans la coursive. Je me dirige
vers l’angle qui me permettra de voir le bloc Ouest, mes deux copains de toute
à l’heure en profite pour m’allumer depuis le fameux angle. Surpris, je me
propulse dans la première habitation, mais un des tirs m’a pulvérisé quelques
doigts de ma main gauche, la plaie est déjà cautérisé je ne mourrais pas encore
maintenant. Je sélectionne une de mes patates explosive et leur balance entre
deux salves. L’explosion a dû se faire entendre dans tout le bâtiment. Je cale
mieux mon fusil à aiguille et je sors de mon abris, le premier xéno avait pris
le grenade en plein entre les jambes et sembler un peu éparpillé, tandis que
son camarade semblait complètement déboussolé. Si je ne me trompais pas, on
était au troisième étage.


« Tu vas mourir xéno, hurlais je en tirant mon couteau. »





Le choc fut surprenant je croyais qu’il allait camper sur
ses positions, mais non, il ne se défendit même pas, toujours sonné par la
patate chaude. Mon élan nous emporta à travers l’habitation, je le poignardais
à de multiples reprises entre le gorgerin et le casque.  Une balustrade…
« Et putain, foutue vie de …aah ! »




Je chutais avec le xéno du sixième étage, on chuta comme des
pierres en plein dans la rue redoutée. L’atterrissage fut rude, mais le cadavre
du tau amortit légèrement, la ceinture anti gravité aida aussi, enfin je crois.
J’étais tombé dans un trou d’obus et je pouvais observer la ligne de tir des
xénos, étrangement statique après ma chute. Je pris une grosse pierre et je
lançais en plein milieu de la rue, elle fut pulvérisé avant de toucher le sol.


« Bon et je fais quoi moi maintenant… »


Dernière édition par Garett Zharrgrund le Ven 17 Aoû 2012 - 15:22, édité 1 fois


_______
"Ces hommes ne le sont plus vraiment, ils ont dû massacrer la population de leur propre planète pour la purger, ils ont repousser l'insurrection démoniaque qui en a résulté et ils sont toujours là. J'ai plus confiance en eux que j'en aurai jamais dans aucun space marine car je sais qu'ils sont capable de tuer en masse pour l'Empereur et l'Imperium et qu'ils sauront se sacrifier pour eux, le sourire aux lèvres. Ils ont prouvés leur fidélité et leur habilité en mainte occasions et puis au pire, ils ne sont pas irremplaçables"





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Message par uther33 Ven 17 Aoû 2012 - 15:13

Ça commence bien comme histoire okay


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Message par Corax Ven 17 Aoû 2012 - 15:51

Très bon début, au débat j'aurais cru que c'était un poème Razz



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Message par Garett Zharrgrund Ven 24 Aoû 2012 - 16:48

Ma jambe me faisait souffrir, la chute sur le xéno avait été vraiment lourde. Je fis un rapide check up de mon équipement : Ma cape de camouflage était encore en bon état, mon fusil à aiguille lui par contre avait un peu morflé. Mon revolver était toujours soigneusement placé dans son holster, mes patates d’amour attendaient sagement dans ma besa…. Et merde. Youpi, plus grenade ni de fumigène, on ne pouvait pas rêver mieux. Ah, si être dans une marmite avec un cadavre du xéno et des armes automatisé que-si-tu-bouges-ca-te-dessoude-en-un-tir.

« Et bein je suis tout seul avec toi, fis je en m’adossant contre le xéno mort.
Quoi ? Un cigarillo ? Pas mauvaise idée, rêve pas t’en auras pas.


N’étant plus qu’avec moi-même et mes relents de schizophrénie, je pris le seul petit bonheur toléré dans la «Glorieuse Garde impériale » le petit cigare de la « vic-poire ». C’est le cigare qu’on te donne en début de mission et que tu n’es sensé fumer que quand tu as réussis la mission… Mes sphères en confiseries ouais, ma mission ça s’arrête là, je bouge je suis mort, plus de mission qui tienne quant y a plus de solution. Ma main droite prit le paquet
dans ma poche droite de treillis et j’allumais le bazar avec l’allum’ intégré.



Prenant le temps de repenser inutilement au passé, je pris un caillou et le lança en l’air. Deux tirs concentrés de plasma vinrent l’exploser avec une précision chirurgicale. Désabusé, je me mis à en lancer à
répétition, chacun étant couronné par une explosion de plasma. Ayant finis le cigare de la vile-poire, je me pris à
me questionner sur ce xéno. J’avais abattu des kroots par centaine et de même pour les tau, mais je n’en ai jamais vu sans casque. Prenant mon courage à deux mains, je lui ôtais donc son casque endommagé.

« Bein mon pauvre, t’as pris un coup de froid. T’as autant de nez, qu’on a de jolies femmes dans le régiment tiens. Aller,regarde bien, ton casque va se faire dézinguer par tes copains. Et hop. »

Le casque s’envola haut, je fermais les yeux et les rouvris,
pour me prendre le casque sur le nez.
Quelque peu sonné, je pris le casque et me mis à le fixer d’un air béat. Comprenant pourquoi je n’avais pas était tiré comme un lapin lors de ma chute. Je pris mon couteau et me mis à découper quelques morceaux endommagé de
l’armure du tau, je lui pris son arme, comprenant de manière instinctive que la gâchette de cette arme était l’espèce de poignée qui était parallèle à l’arme, carrément démesurée d’ailleurs quand je la détaille. Revêtu des morceaux d’armure, du casque et de l’arme du tau, je pris mon courage à deux mains. Je sortis d’abords un bout de
mon poignet, déjà meurtrit. Rien.

« Aller mon vieux, l’autre maintenant. Rien.
Ouhouh ! »


Faisant fi de mon état, je me hissa sur la route, me mettant à ramper de cratère en cratère, chaque entrée étant accueilli par une petite prière de remercîment. Enfin, le dernier cratère et un accès au bloc Ouest à
peine à 50 mètre, complétement à découvert…


« Ouais, aller, cible mouvante, qui veut tuer son garde impérial ? Qui n’a pas eu son tireur d’élite de l’Imperium, promotion sur pas moins de cinquante mètres. J’ai vraiment la chance d’un détachement de cocus. »


Comprenant rapidement que je n’y échapperai pas, je pris une longue inspiration pour me calmer et me mis en route, pas du tout rassuré. J’adoptais une marche posée, comme si j’étais un garde xeno en patrouille, enfin je l’espérais. Tout sembla bien se passer, j’étais presque arrivé à l’entrée quand je vis l’équivalent de chérubin s’envoler vers moi, sauf que contrairement aux « mignons » petits angelots, ceux-là avaient apparemment des armes qui semblaient bizarrement intimidantes. Je me mis à courir légèrement, pour arriver avant les drones à la porte. Le vent frais sortant du bloc me lécha le visage tandis que j’entrai finalement dans le bloc. Inspirant une grande goulée d’air, je plaquais ma petite personne essoufflée contre le mur.


Les drones passèrent devant la porte s’arrêtèrent, puis s’en allèrent. Je pu lâcher un soupir de
soulagement. Ma ruse « tré rusai » comme disent les orks, m’avait permis de passer presque inaperçu.
Zwip…. Zwip !

« Zwip ? Me dit pas que… pas encore eux. »

Les drones étaient revenu et se mirent à vider leur armes sur le petit recoin de mur où je me trouvais l’instant d’avant. Une course effrénée s’engagea et c’était encore moi le putain d’herbivore prit en chasse.


_______
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